Face à une importante dégradation de l’installation, il décide de faire appel à l’expertise de Climalife. Un partenariat mené à bien pour un sauvetage in extremis !
Etat des lieux
Il s’agit d’un chauffe-eau solaire individuel de 10 ans situé dans le Sud de la France, sachant que l’importance de cette installation nécessite un peu plus de 10 litres de caloporteur.
L’installeur pensait que la casse de sa pompe avait endommagé le fluide car le fluide ne circulait plus. Il prélève alors un échantillon de fluide et expédie le flacon contenant le caloporteur au laboratoire Climalife pour analyses (APC B** : aspect + point de congélation + masse volumique à 20°C + réserve d’alcalinité + pH), évaluation de la dégradation et interprétation des résultats.
Les résultats de l’analyse de l’ancien caloporteur ont montré un résidu de goudron et une détérioration du liquide, de sorte qu’il a dû être enlevé et remplacé par un fluide mieux adapté.
* A savoir : la dégradation des fluides à base de MPG est irréversible à partir de 160°C.
1 ère étape : vidange de l’installation
L’installateur ouvre la vanne de vidange du système solaire et fait tourner la pompe de circulation. Afin de vidanger le reste de fluide caloporteur bloqué aux points bas, il raccorde une pompe de remplissage et pousse à l’eau jusqu’à observer une transparence du liquide à la vanne de vidange.
Il faut signaler ici que l’installation ne doit jamais rester vide sous atmosphère humide pour éviter la formation rapide de corrosion sur les matériaux sensibles (cuivre, laiton…). En effet, les fluides caloporteurs ont un pouvoir mouillant qui décolleraient ensuite les débris de corrosion avec le danger d’obstruer vannes et canalisations. Si le remplissage avec le fluide caloporteur neuf ne peut être réalisé immédiatement après la vidange et le rinçage, il vaut alors mieux laisser l’installation en attente, remplie en eau claire.
2 ème étape : dégoudronnage
Une fois l’ancien fluide thermique vidangé, l’installateur a rempli le réservoir associé à la pompe de remplissage avec le nettoyant SolRnett et l’a fait circuler dans l’installation durant 30 minutes.
Ce fluide technique – qui répond aux réglementations en vigueur – est un dégoudronnant efficace pour le nettoyage des circuits solaires présentant des pertes de débit dues à la caramélisation du caloporteur (ce qui arrive souvent lorsque le système est à l’arrêt pendant plusieurs semaines : le soleil chauffe le caloporteur qui ne circule plus et fait monter le caloporteur à très haute température. Celui-ci se dégrade alors en formant du goudron).
Prêt à l’emploi, le SolRnett est un fluide aqueux à base de solvants organiques mouillants et d’agents légèrement alcalins. Il est soluble à l’eau, non moussant et assure un rinçage aisé. Il élimine tous les dépôts de fluide caloporteur dégradé ayant créé des bouchons ou des réductions de débit.
A noter qu’il est aussi compatible avec les matériaux de l’installation (métaux et élastomères).
Après ce nettoyage, l’installation est vidangée pour éliminer le SolRnett “usé”.
Cette première action peut déjà donner immédiatement une nouvelle vie à l’installation… si bien sûr elle n’est pas fuyarde !
3 ème étape : remplissage avec un fluide technique adapté
L’installateur a ensuite rempli son installation avec le Greenway® Neo Solar et l’a fait circuler pendant 5 min puis a dégazé. Il a laissé reposer 10 minutes afin que les gaz dissous se condensent et soient dégazés à nouveau. Puis a fait circuler encore 5 min et a dégazé. Tout l’air accumulé dans le circuit a ainsi été éliminé. Le système peut être mis sous pression.
Il faut préciser que l’installateur a été intéressé par le Greenway® Neo par préoccupation environnementale, en plus de son excellente stabilité à haute température.
Conclusion
L’étroite collaboration entre l’installateur et Climalife a permis le bon déroulement des opérations.
L’installation bénéficie désormais d’une maintenance préventive avec une visite annuelle obligatoire et une analyse de fluide en laboratoire (avec le Kit APC comprenant une fiche d’identification, un flacon pour le prélèvement sur site et une enveloppe affranchie).
Pour le client final, la réduction des nuisances sonores, la pérennité du matériel (plus de pompe en souffrance), une meilleure efficacité (assurance d’un débit adapté) et un retour sur investissement garanti de son installation solaire, sont autant d’arguments à faire valoir !
A noter :
Le fluide caloporteur solaire doit être préconisé en fonction des contraintes que subira l’installation afin d’éviter toute perte d’efficacité du système par moindre transfert thermique.