A ces températures, les molécules de glycol peuvent se dégrader, entrainant principalement une baisse de la protection anticorrosive par acidification du liquide.
Un suivi régulier du liquide caloporteur, ne serait-ce que par une simple mesure de pH, est fortement recommandé. Nous précisons d’ailleurs que les bandelettes indicatrices de pH ne sont pas adaptées pour ces mesures, l’emploi d’un pH mètre est recommandé.Une périodicité de 1 an pour le contrôle de pH serait tout à fait adaptée.
Pour réduire ce risque de dégradation, vous pouvez aussi vous orienter vers d’autres caloporteurs, qui ne comportent plus de glycol mais une matière première voisine de ces molécules et dont la stabilité thermique est plus grande.
Le risque ultime est, en cas de non circulation de liquide et de stagnation dans les capteurs, le «goudronnage» du produit. Dans ce cas, il existe des produits spécifiques pour assurer le nettoyage et sauver les capteurs.